UFC-QUE CHOISIR 56

Avoirs en déshérence

Vous possédez ou avez hérité peut-être de sommes d’argent dont vous ignorez l’existence : il vous est toujours possible d’effectuer des recherches.
La loi Eckhert du 13 juin 2014 oblige, dans un délai défini, les établissements français, banques, sociétés d’assurance-vie ou organismes d’épargne salariale, à transférer à la Caisse des dépôts les sommes concernées et non réclamées.
Les éventuels bénéficiaires (titulaire, souscripteur, adhérent, bénéficiaire ou ayant-droit) peuvent entreprendre gratuitement une recherche sur le site internet ciclade.fr mis en place par la Caisse des dépôts. Cette recherche peut porter sur un compte oublié, un héritage, les comptes d’un parent âgé, un vieux livret A, un déménagement etc…
– Pour les banques, les sociétés d’assurances-vie, les organismes d’épargne salariale, si les sommes concernent le titulaire, le délai de garde est de 10 ans avant de les transférer pour 20 ans à la Caisse des dépôts, puis sans réclamation, ces sommes deviennent propriété de l’Etat.
– Si les sommes concernent les héritiers, le délai de garde reste le même sauf pour les banques, pour lesquelles le délai de garde passe à 3 ans, avant de transférer ces sommes à la Caisse des dépôts qui les garde 27 ans avant que ces sommes non réclamées deviennent propriété de l’Etat. De plus pour l’assurance-vie, pendant les 10 ans suivant le décès de l’assuré, l’association AGIRA entreprendra pour vous les demandes auprès des assureurs afin que ceux-ci fassent les recherches nécessaires.
Pour ce faire, les demandeurs doivent remplir un questionnaire sur le site :
1- Pour faire une recherche s’ils pensent que de l’argent peut leur revenir.
2- Si la réponse est positive, ils doivent créer un espace personnel avec les justificatifs nécessaires pour faire une demande de restitution (sur le même site).
3- Après traitement par la Caisse des dépôts la somme conservée est restituée au demandeur.
Attention à d’éventuelles arnaques : la Caisse des dépôts ne vous contactera jamais pour vous remettre des sommes que vous n’auriez jamais réclamées.

24 mars 2017

Du sel à toutes les sauces

80% du sel que nous ingérons provient des produits transformés tels la charcuterie, les fromages, les pizzas, les soupes toutes prêtes, les plats cuisinés, les céréales du petit-déjeuner, le pain, le pain de mie, les viennoiseries, etc …

Ce niveau peut atteindre 8,5g par jour alors que le seuil préconisé par l’OMS ne doit pas dépasser 5g par jour, et que la quantité nécessaire pour le bon fonctionnement de notre corps se situe à 2g quotidien. Cela suffit à réguler notre tension artérielle ainsi qu’à aider au bon fonctionnement de nos muscles et de nos nerfs.

Cette surconsommation de sel accroît le risque d’accident cardio-vasculaire ; elle peut également favoriser un cancer de l’estomac et augmenter les cas d’ostéoporose.

Suite à une planification en 2002, l’Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l’alimentation (ANSES) préconisait une baisse de 20% de notre consommation de sel sur 10 ans : celle-ci n’a atteint que 4% en 2012.

Seul le taux du sel sur l’étiquetage, devenu obligatoire depuis le 13 décembre 2016, permet d’en informer le consommateur. Malheureusement cela ne concerne que les produits emballés.

15 mars 2017

Diagnostic électrique

Pour toute installation électrique dans un logement neuf, comme dans un logement rénové, la norme obligatoire est la NF C 15-100. La réglementation changeant au cours des ans et le logement vieillissant, la mise aux nouvelles normes n’est pas obligatoire, mais l’installation doit être sécurisée.

Déjà obligatoire lors de la vente d’un logement, un diagnostic électrique de moins de 3 ans devra être annexé à tout nouveau bail de location à compter du 1er juillet 2017.

Ce diagnostic porte sur 6 points de sécurité.

  • Possibilité de couper rapidement l’alimentation générale à partir du compteur électrique qui doit être facile d’accès.
  • Présence à l’origine de l’installation d’un dispositif de détection de fuite de courant qui coupe automatiquement par différentiel l’arrivée de l’installation.
  • Présence sur chaque circuit d’un dispositif de protection contre les surintensités ou les courts-circuits à l’aide de disjoncteurs empêchant toute surchauffe de l’installation.
  • Dans les salles d’eau, limitation des équipements électriques près de la baignoire ou la douche.
  • Absence de matériels vétustes ou inadaptés présentant des risques de courts-circuits.
  • Protection des fils électriques par des gaines, moulures ou plinthes en matière isolante.

En cas d’installation électrique dangereuse, le locataire devra lui-même exiger du propriétaire sa mise en sécurité.

1 mars 2017