UFC-QUE CHOISIR 56

Santé

Du sel à toutes les sauces

80% du sel que nous ingérons provient des produits transformés tels la charcuterie, les fromages, les pizzas, les soupes toutes prêtes, les plats cuisinés, les céréales du petit-déjeuner, le pain, le pain de mie, les viennoiseries, etc …

Ce niveau peut atteindre 8,5g par jour alors que le seuil préconisé par l’OMS ne doit pas dépasser 5g par jour, et que la quantité nécessaire pour le bon fonctionnement de notre corps se situe à 2g quotidien. Cela suffit à réguler notre tension artérielle ainsi qu’à aider au bon fonctionnement de nos muscles et de nos nerfs.

Cette surconsommation de sel accroît le risque d’accident cardio-vasculaire ; elle peut également favoriser un cancer de l’estomac et augmenter les cas d’ostéoporose.

Suite à une planification en 2002, l’Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l’alimentation (ANSES) préconisait une baisse de 20% de notre consommation de sel sur 10 ans : celle-ci n’a atteint que 4% en 2012.

Seul le taux du sel sur l’étiquetage, devenu obligatoire depuis le 13 décembre 2016, permet d’en informer le consommateur. Malheureusement cela ne concerne que les produits emballés.